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observatoire des inegalités - Page 2

  • Observatoires des inégalités - Les privations matérielles sont stables en France

    14 % des ménages déclarent devoir se priver d’un confort qui parait « normal » en France. Malgré la baisse du chômage, cette proportion ne diminue pas.

    14 % des ménages étaient en situation de privation matérielle et sociale en 2022, selon l’Insee [1]. L’institut interroge la population à partir d’une liste de treize questions telles que « avez-vous des impayés de mensualités d’emprunt, de loyer ou de facture ? » ou « ne pouvez-vous maintenir votre logement à bonne température par manque de moyens financiers ? ». Un ménage est considéré en situation de privation s’il répond « oui » dans cinq cas au moins sur les treize.

    L’évolution de l’indicateur est malheureusement difficile à interpréter, notamment parce que l’Insee a changé de méthode entre 2019 et 2020. Ceci dit, au cours des dernières années, le taux de privation est resté relativement stable. Il était de 13,7 % en 2014, il est de 14 % en 2022. Malgré la baisse du chômage depuis 2015, le sentiment de privation évolue peu. Ce phénomène est cohérent avec la stagnation des revenus pour une grande part de la population, entre 2014 et 2018 au moins [2].

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  • Observatoire des inégalités - Du collège à la fac : de moins en moins d’enfants d’ouvriers, de plus en plus d’enfants de cadres

    Du collège aux études supérieures : de moins en moins d’enfants d’ouvriers, de plus en plus d’enfants de cadres Au fil de la scolarité, la part des enfants d’ouvriers se réduit alors que celle des cadres supérieurs s’accroît. Il y a deux fois moins d’enfants d’ouvriers sur les bancs de l’université qu’au collège. Les inégalités sociales sont visibles dès les petites classes. Peu ou prou, tous les élèves vont jusqu’en troisième, quel que soit leur milieu social d’origine. Mais c’est à partir de la fin du collège que la composition sociale des filières diverge. Pour le mesurer, il suffit d’observer l’évolution de la part des enfants de cadres supérieurs et celle des enfants d’ouvriers. Au fil de l’avancée dans la scolarité, les premiers sont de plus en plus présents, alors que les seconds le sont de moins en moins.

  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Quelle est la catégorie sociale d’un ménage ? Une nouvelle grille de lecture

    Analyse 10 janvier 2023

    Pour déterminer la position sociale d’un couple, on devrait tenir compte de la profession de ses deux membres. Une telle nomenclature des catégories sociales révèle mieux l’avantage des couples de cadres et les difficultés des ménages d’un seul actif ouvrier. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Cadres, ouvriers, employés… Comment décrire la place que les groupes sociaux occupent dans notre pays ? La France dispose d’un solide outil, construit au milieu des années 1950 et plusieurs fois rénové pour tenir compte des transformations de l’emploi : la nomenclature dite des « catégories socioprofessionnelles [1] » (les « CSP »). Cet outil rassemble les personnes en grands groupes à partir de leur profession, suivant plusieurs critères (diplôme, revenu, place dans la hiérarchie, etc.). Cette nomenclature est très utilisée dans le débat public.

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Retraites : le projet de réforme est-il injuste ?

    La réforme des retraites proposée pénalise les catégories populaires, les classes moyennes et les mères de famille. Il reflète le décalage qui existe entre la majorité des Français et les catégories favorisées. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Les commentaires sur la réforme des retraites proposée par le gouvernement vont bon train. Malheureusement, ils sont incompréhensibles pour le plus grand nombre, qui ne maîtrise pas le fonctionnement du système. Pour mesurer l’effet plus ou moins inégalitaire des réformes actuelles et porter un jugement, il faut commencer par expliquer les paramètres en jeu.

    Notre système de retraites se base d’abord sur une durée de cotisation : pour prendre sa retraite, il faut avoir cotisé un certain temps. Jusque dans les années 1990, il fallait travailler 37,5 ans. Progressivement, ce seuil a été relevé. Il est de 42 ans pour les générations 1961-1963 et la réforme de 2013 prévoit qu’il atteigne 43 ans en 2035 pour celles nées en 1973. Cinq ans et demi en 20 ans, c’est énorme.

    Il se base ensuite sur un âge dit « légal » : celui auquel on a le « droit » de partir à la retraite. Il a été fixé à 60 ans en 1982, puis porté à 62 ans. On peut partir à la retraite dès cet âge, mais si on n’a pas cotisé assez longtemps, on touchera une retraite plus faible (ce qu’on appelle une « décote »). Pour une grande partie des salariés, cet âge est purement théorique, car ils n’ont pas cotisé assez.

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités : Les métiers n'ont pas de genre

    Cette vidéo a été réalisée par Sofia IDRISSI KHAMLICHI, Lina DJELLAT, Amel KHALOUF, Elif GOKCE et Dilara CAKIR (Lycée Saint François de Sales, Gien) dans le cadre du Prix "Jeunesse pour l'égalité" 2023, sur le thème "Changeons les règles du jeu !" organisé par l'Observatoire des inégalités. Elle a été finaliste dans la catégorie "Vidéos" des 11-15 ans. Ce Prix est un concours de créations visuelles (vidéos et affiches) organisé chaque année par l'Observatoire des inégalités. Pour participer, il faut être par équipe de deux minimum et avoir entre 11 et 25 ans.

  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - L’homosexualité largement tolérée, mais loin d’être banalisée

    Données 5 janvier 2023

    Neuf Français sur dix acceptent l’homosexualité. Les mentalités évoluent aussi sur le droit des gays et lesbiennes à fonder une famille. Mais les agressions homophobes persistent. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Pour près de neuf Français sur dix, l’homosexualité est « une manière comme une autre de vivre sa sexualité », 8 % estiment que c’est une maladie et 7 % une perversion que l’on doit combattre, selon un sondage Ifop mené en juin 2019. Au milieu des années 1970, les Français étaient beaucoup plus partagés : à l’époque, 42 % voyaient l’homosexualité comme une maladie et 22 % comme une perversion. Selon l’enquête de l’Association pour la recherche sur les systèmes de valeurs (Arval) [1] réalisée tous les dix ans, le niveau de tolérance vis-à-vis de l’homosexualité a doublé entre 1981 et 2018, l’indice passant de 3 à 6,6 (moyenne des notes allant de 1 « l’homosexualité n’est jamais justifiée » à dix «  toujours justifiée »).

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Les rémunérations démesurées des grands patrons

    Données 16 janvier 2023

    Les patrons les mieux rémunérés de France touchent entre 600 et 4 500 années de smic par an. Et encore, sans tenir compte de tous leurs avantages, ni des revenus qu’ils tirent de leur patrimoine.

    Les cinq patrons les mieux payés en France parmi les 120 plus grandes entreprises cotées en Bourse touchent entre 600 et 4 500 années de smic au titre de 2021, selon le classement établi par Proxinvest [1]. Leur rémunération débute à neuf millions d’euros par an (l’équivalent de 600 années de smic) pour Paul Hudson, le directeur général de Sanofi. Elle atteint un record de 66,7 millions d’euros pour Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis (groupe issu de la fusion de Fiat Chrysler et PSA), selon Proxinvest [2]. Il faudrait à un smicard travailler 4 500 années pour gagner autant.

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  • Idées d'été : Observatoire des inégalités - Quelles sont les inégalités d’espérance de vie en fonction du revenu ?

    Données 6 octobre 2022

    Treize années d’espérance de vie à la naissance séparent les hommes les plus pauvres des plus riches en France. L’espérance de vie des hommes les plus modestes est de 71 ans, contre 84,4 pour les plus aisés.

    Chez les hommes, treize années d’espérance de vie à la naissance séparent les 5 % les plus pauvres, qui vivent en moyenne avec 470 euros mensuels pour une personne, et les 5 % les plus riches qui disposent de 5 800 euros, selon les données de l’Insee (période 2012-2016) [1]. Les hommes les plus modestes peuvent compter sur 71,7 années de vie, contre 84,4 pour les plus aisés. Quant aux femmes, les plus pauvres ont une espérance de vie de 80 ans, contre 88,3 années pour les plus riches.

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités (septembre 2022) - Réduire les inégalités : pourquoi nous pouvons y croire

    Points de vue 14 septembre 2022

    Nous avons de bonnes raisons d’espérer : on peut agir pour réduire les inégalités. Pour cela, il faut commencer par refuser les discours catastrophistes qui alimentent le fatalisme. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Négligées pendant des années, les inégalités sont à la mode. Nombreux sont ceux qui se lancent sur un marché qui rapporte : présence médiatique, vente d’ouvrages, etc. On se focalise sur l’« enrichissement des ultrariches » tandis que « les classes moyennes disparaissent » ou que « la pauvre France périphérique se meurt » (inversement, que « les banlieues sont à l’abandon »).

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  • Observatoire des inégalités - L’essentiel sur les inégalités de revenus

    Quelle est l’amplitude des écarts de revenus et de patrimoine en France ? Comment évoluent les inégalités monétaires et la pauvreté ? L’essentiel du chapitre « Revenus » du Rapport sur les inégalités en France, édition 2023, de l’Observatoire des inégalités.

    Le niveau de vie médian est de 1 880 euros par mois pour une personne seule après impôts et prestations sociales (donnée 2020). Cela signifie que la moitié de la population gagne moins, l’autre moitié davantage.

    4,8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté fixé à 50 % de ce niveau de vie médian, soit avec moins de 940 euros par mois. 7,6 % de la population est concernée.

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  • Observatoire des inégalités - Rapport sur les inégalités en France : fracture sociale, le retour

    Les inégalités entre les classes sociales demeurent aigües en France. L’édition 2023 du Rapport sur les inégalités en France consacre un dossier spécial à la fracture sociale. L’analyse de Louis Maurin.

    Pourquoi les enfants de cadres représentent-ils moins d’un quart des élèves mais 63 % des effectifs des prestigieuses écoles normales supérieures ? Pourquoi le taux de chômage des ouvriers non qualifiés est-il de 17 % contre 4 % chez les cadres ? Les inégalités entre les classes sociales [1], comme le montrent les données du dossier spécial de notre nouveau Rapport sur les inégalités en France, demeurent aigües en France.

    Cela commence dès la petite enfance. Dans les écoles des territoires les plus pauvres, seuls 42 % des enfants en CP ont une maitrise satisfaisante de la compréhension orale du vocabulaire, contre les trois quarts dans le reste du pays. La plongée dans un univers de concurrence scolaire, en particulier l’apprentissage précoce de la lecture, creuse les inégalités. La suite du parcours ne corrige pas ces écarts, qui croissent au fil des scolarités.

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